Le 24 novembre 2009 Monsieur le Maire Claude Trudel OBJET : Parc de la Pointe Sud Monsieur le Maire, Le plan de zonage comporte un parc pour enfants à l'extrémité de la Pointe Sud de L'île-des-Sœurs. Or, dans le plan triennal d'immobilisation adopté le 16 novembre dernier par le Conseil de Verdun, aucun montant n'est prévu pour l'aménagement de ce parc. Cette lacune cause un préjudice très sérieux aux résidants de ce secteur. Il est présentement loti de dizaines de bâtiments qui abritent quelques jeunes familles chacun, et l'expansion se poursuit; dans ce secteur plein de chantiers, il n'existe aucun espace approprié où les jeunes enfants, plus nombreux chaque année, pourraient s'amuser en sécurité. L'Association des propriétaires et résidants de L'Ile-des-Sœurs (APRIDS) considère qu'il est inacceptable que rien n'ait été prévu à cette fin dans le plan d'immobilisation 2009-2012. Ces nombreuses familles paient des taxes élevées mais n'ont pas la qualité de vie qu'elles sont en droit d'attendre. L'APRIDS vous demande donc d'aménager ce parc dès 2010 et de prendre maintenant les dispositions financières nécessaires. Veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l'expression de nos sentiments distingués. Pierre-G. Jobin Cc : Le Magazine de L'Île-des-Sœurs 
Cabinet du maire Le 1er décembre 2009 Monsieur Pierre-G Jobin Vice-président A.P.R.I.D.S. C.P. 63120 Verdun (Québec) H3E 1V6 Monsieur Jobin, J'accuse réception de votre lettre du 24 novembre dernier, également publiée dans l'édition du 26 novembre 2009 du journal Le Magazine de l'île-des-Sœurs. À ce propos, j'accepte de plus en plus difficilement votre façon de travailler qui consiste à rendre publiques vos demandes avant même d'avoir obtenu ne serait-ce qu'une ébauche de réponse de ma part ou de celle des dirigeants de l'arrondissement. Il s'agit là d'une méthode qui ne mène pas à l'établissement d'un lien de confiance, pourtant nécessaire, entre l'arrondissement (dont d'aucuns remettent en question, aujourd'hui comme ils l'ont fait dans le passé, la représentativité) et votre organisme. Je souhaite donc vivement que nous discutions de cette question dans les meilleurs délais. S'agissant du contenu de votre demande du 24 novembre, sachez que le parc auquel vous référerez, qui portera le nom de Maynard-Ferguson, en l'honneur de ce jazzman verdunois de renommée internationale, est prévu aux ententes de développement, ayant permis l'acquisition de terrains, signées le 24 juillet 2000. Les travaux nécessaires à son aménagement, au coût de 1.2 M $, devraient débuter en 2010 et se terminer en 2011. Des montants annuels de 600,000 $ apparaissent d'ailleurs au PTI de la Ville de Montréal pour chacune des années 2010 et 2011. Puisque le financement sera entièrement assumé par la Ville de Montréal, il est normal que rien n'ait été prévu au PTI 2010-2012 de l'arrondissement. Heureuse coïncidence, le comité exécutif de la Ville de Montréal sera saisi demain de la demande de l'arrondissement de nommer le parc Maynard-Ferguson, pour laquelle le Comité de toponymie de la Ville de Montréal a émis un avis favorable lors de sa séance du 20 octobre 2009. Veuillez agréer, Monsieur Jobin, l'expression de mes sentiments distingués. Le maire de l'arrondissement, Claude Trudel
c.c. L'APRIDS suivra plusieurs dossiers de près
Lors de la séance du conseil du mardi 2 décembre, un échange de mots assez vif a marqué les premiers rapports du nouveau président de l'APRIDS avec le maire réélu de Verdun, Claude Trudel. Ce dernier n'a pas apprécié le fait que l'APRIDS adresse une demande au conseil par l'entremise d'une lettre ouverte dans Le Magazine, sans d'abord avoir exploité la voie administrative. M. Trudel a fait part de son mécontentement à son vis-à-vis et tenu à lui dire qu'il estimait que ce n'était pas la meilleure approche. Il a invité M. Jobin à discuter de cette question, dans les meilleurs délais, ce que celui-ci a accepté. La lettre ouverte de M. Jobin faisant référence à la demande pour un nouveau parc, sur la pointe sud de l'île. Le président de l'APRIDS s'était appuyé sur une réponse du maire Trudel, lors de la période de questions de la séance extraordinaire sur le budget, pour conclure que ce parc ne serait pas aménagé prochainement.
Le 11 décembre 2009 Monsieur le Maire Claude Trudel OBJET : Communications entre la mairie et l'APRIDS Monsieur le Maire, Nous accusons réception de votre lettre du 1er décembre dernier concernant le parc Maynard-Ferguson. Vous répondiez ainsi à la nôtre, du 24 novembre, dans laquelle nous demandions à Verdun d'aménager ce parc et de faire les ajustements nécessaires dans son budget. Dans son contexte, notre lettre était tout à fait légitime à notre avis : en effet, à la séance précédente du conseil d'arrondissement, vous aviez précisé que rien n'était prévu dans le budget de Verdun pour l'aménagement de ce parc en 2010, 2011 ni même en 2012. Il semble qu'il avait été oublié que le budget de la ville de Montréal contenait les sommes nécessaires pour aménager ce parc. Quoi qu'il en soit, l'APRIDS se réjouit que les résidants puissent en profiter d'ici quelque temps. Votre lettre du 1er décembre, que vous avez lue à haute voix à la séance du conseil de Verdun ce mardi 1er décembre, critiquait aussi les communications entre l'APRIDS et vous-même, comme maire de l'arrondissement. L'Association s'étonne de votre sortie publique contre le fait que, lorsqu'elle vous envoie une lettre, elle la communique aussi au Magazine avant d'avoir obtenu de vous une réponse. La publication de nos lettres est une pratique qui n'a rien de nouveau, ayant été adoptée il y a longtemps par madame Barcelo. Soyez assuré qu'il n'y a là aucune visée partisane. Le but n'est pas de placer le maire dans l'embarras, mais plutôt de participer à la vie démocratique publiquement et dans la transparence. D'autres organismes et individus en font de même régulièrement. Il va sans dire que l'APRIDS n'a aucune objection à ce que vous publiez vos réponses à nos lettres. Bien entendu, l'Association n'abandonnera pas son droit d'exprimer publiquement les recommandations ou encore les critiques qu'elle adresse à Verdun ou à toute autre institution. Son site web et le journal sont des canaux normaux pour faire connaître ses positions. Dans l'esprit de respect qui a toujours marqué nos rapports avec vous-même et l'arrondissement, notre président vous rencontrera pour essayer de trouver un terrain d'entente à ce sujet pour l'avenir, ne serait-ce qu'à titre d'essai. Veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l'expression de nos sentiments distingués.
Par Pierre-G. Jobin |
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