L'imposition d'une deuxième taxe spéciale, en trois ans, incite plusieurs résidants de Verdun à se questionner sur les bénéfices de la fusion avec Montréal. Le sujet a été abordé indirectement par la présidente de l'Association des propriétaires et résidants de L'Île-des-Sœurs (APRIDS), Juliette Barcelo, lors de la séance du conseil du 6 novembre. Mme Barcelo a soulevé cette question, en rapport avec le budget que l'arrondissement s'apprête à adopter. Elle a fait remarquer au maire Claude Trudel que le maire de Montréal, Gérald Tremblay, se vantait de tenir sa promesse, à l'égard des augmentations de taxes, mais qu'il forçait les arrondissements à s'adapter aux contraintes budgétaires. M. Trudel a reconnu qu'il n'était pas satisfait de la façon dont le fonds de développement était appliqué. Ce fonds « récompense » les arrondissements qui augmentent leur assiette fiscale par le dynamisme de leur développement, mais il reste que Verdun ne bénéficie pas d'une « dotation » suffisante pour compenser la totalité de ses dépenses courantes. En 2007, l'arrondissement a approprié une partie de son surplus accumulé pour éviter l'imposition d'une taxe spéciale, mais le conseil n'a pas voulu recourir à cette option, deux années de suite. Il imposera donc une taxe spéciale (21$ par 1000$ d'évaluation) et procédera à de nouvelles coupures, au niveau de ses dépenses. Le conseil exigera en outre une nouvelle contribution de ses citoyens, pour certains services, notamment la location des terrains pour le tennis. Tout cela fait dire à la présidente de l'APRIDS que les difficultés financières de la Ville de Montréal forcent l'arrondissement à faire des « contorsions » pour balancer son budget, ce que M. Trudel n'a pas nié. |
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